• Les femmes ont tendance à croire qu’elles ont une éducation financière plus faible que celle des hommes.
• 45% des femmes au Luxembourg craignent de manquer d’argent d’ici la fin de leur vie.
• 80% des hommes déclarent qu’ils possèdent des investissements contre seulement 69% des femmes.

Il ressort de l’étude d’ING que les hommes et les femmes n’agissent pas de la même façon lorsqu’il s’agit de placer, d’épargner ou d’utiliser leur argent. L’une des différences principales est qu’il y a moins de femmes qui investissent que d’hommes. Ainsi, selon l’enquête IIS 2019, seulement 69% des femmes indiquent qu’elles possèdent des investissements (n’importe quel asset d’investissement pour lequel on espère obtenir un gain futur), alors que 80% des hommes déclarent détenir des investissements de leur côté. Et de plus, lorsque ces femmes investissent, les montants placés sont tendanciellement moindres que ceux des hommes. Ceci peut être expliqué par le fait qu’en général les femmes déclarent avoir moins d’épargne que les hommes. Par exemple, 11% des femmes déclarent que la somme totale de leur épargne représente moins d’un salaire mensuel contre 6% des hommes. 

Les femmes ont tendance à croire qu’elles ont une éducation financière plus faible que celle des hommes. Même si cette tendance est en train d’évoluer vers plus d’égalité, il n’en reste pas moins que les préjugés ont la peau dure et que les femmes tendent toujours à croire que leurs homologues masculins ont en moyenne une meilleure connaissance des matières financières. Ainsi, elles estiment moins souvent que les hommes qu’elles connaissent ou comprennent chaque type d’investissement. Cette perception d’une moindre éducation financière chez les femmes impacte leur confiance en elles et les conduits à investir ou à placer en bourse une part plus faible du patrimoine que les hommes. Elles sont d’ailleurs légèrement plus nombreuses à estimer qu’elles devraient en connaitre plus pour investir plus.

L’investissement est un outil qui permet de construire son avenir financier à long terme. Pour un investissement à long terme (de plus de 10 ans), les femmes au Luxembourg investissement de la façon suivante :

71% en  immobilier
29% en plans de pension
11% en fonds d’une institution financière
8% en actions
(elles peuvent investir dans plusieurs produits simultanément)

L’important n’est en fait pas la répartition des investissements mais plutôt de commencer à investir et de le faire de façon consistante. 

Outre les différences en termes d’accumulation de richesse et de revenus qui impactent la capacité à épargner et à investir, les enquêtes indiquent également que les femmes et les hommes ont un comportement différent qui engendre des distinctions dans les stratégies d’investissement et d’épargne. Il apparait que, en moyenne, les femmes investissent une moindre proportion de leur patrimoine que les hommes : 21% contre 29% pour les hommes. En outre, lorsqu’elles reçoivent une importante somme d’argent, les femmes sont moins nombreuses à indiquer vouloir investir dans les marchés financiers: 24% pour les femmes vs. 42% pour les hommes.

Encourager les femmes à investir, afin de financer leurs pensions et de bénéficier de meilleures conditions de vie à la retraite représente un gain à long terme pour toute la société.

Dans le cadre de l’ING International Survey, le groupe ING a sondé mille résidents[i]  de 13 pays européens (ainsi que l’Australie et les Etats-Unis) sur leur état d’esprit et leur niveau de vie anticipé à la retraite.  Il ressort de cette enquête qu’une retraite paisible semble financièrement hors de portée pour un certain nombre de résidents luxembourgeois.

ING International Survey effectue les plus importants sondages de ce type en Europe dans le but de développer une meilleure compréhension de la façon dont l’argent est dépensé,  épargné et investi de par le monde

[i] Sauf au Luxembourg où seules 500 personnes ont été sondées

[1] Sauf au Luxembourg où seules 500 personnes ont été sondées