Comme les réponses le suggèrent, cette réticence tient en partie au fait que les répondants n’en perçoivent pas les avantages : les résidents luxembourgeois ne comprennent pas (encore) comment l’Open Banking pourrait leur être utile. L’une des raisons de cette tendance pourrait être liée au fait que la nouvelle loi luxembourgeoise transposant la directive révisée de l’Union européenne (UE) sur les services de paiement de 2015 (ou PSD2) n’a été promulguée qu’il y a deux ans[i], ce qui pourrait permettre d’expliquer pourquoi l’adoption des services d’Open Banking n’a pas vraiment décollé : il est possible que la majeure partie des résidents luxembourgeois ne connaissent pas bien le concept, car ils n’ont guère eu la possibilité de l’essayer. Les personnes interrogées dans d’autres pays manifestent beaucoup plus d’enthousiasme, car elles se rendent compte que ces services leur permettent, par exemple, de suivre rapidement leur situation financière et faire circuler leurs actifs.
Les réponses des résidents luxembourgeois à la deuxième série de questions laissent entrevoir le même scepticisme. Dans ce cas toutefois, c’est sans doute le signe que le pays a déjà trouvé des solutions d’authentification satisfaisantes.