En 2015, le Luxembourg a introduit un impôt temporaire pour aider à équilibrer le budget national. Cet impôt expirera à la fin de l’année. Il s’applique aussi bien aux revenus professionnels ou d’emploi qu’aux revenus d’investissement et doit donc être pris en compte dans les calculs relatifs aux revenus d’investissement perçus en 2017.
Tout gain généré par les investisseurs via la vente d’actions, d’obligations ou de fonds d’investissement est soumis à l’impôt sur les plus-values. La législation concernant cet impôt distingue clairement les gains à long terme et les gains à court terme. Les plus-values à court terme sont imposées en tant que revenu courant et sont donc sujettes à un taux pouvant aller jusqu’à 42 %.
Les plus-values à long terme bénéficient d’un traitement plus favorable et notamment d’une exonération pour les 50 000 premiers euros de gain, sur une période de 10 ans. Les gains restants sont imposés à 50 % du taux marginal d’imposition applicable au contribuable. La définition de « long terme » dépend du type d’actif : au moins deux ans pour les biens, mais seulement six mois pour les actions, obligations et fonds d’investissement. Les gains sur les actifs non financiers et les résidences privées des particuliers sont exemptés.
L’imposition des dividendes et intérêts d’origine étrangère est complexe et les investisseurs disposent d’une certaine marge de manœuvre concernant ce mode de taxation. Ils peuvent, par exemple, demander que l’ensemble des revenus issus d’autres pays étrangers soient regroupés et solliciter l’application d’un crédit équivalent au montant de l’impôt sur le revenu luxembourgeois, applicable à ce total. Dans une certaine mesure, cela dépendra de la source du revenu et de s’il provient d’un ou de plusieurs pays.